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vendredi 8 juillet 2016
jeudi 7 juillet 2016
dimanche 3 juillet 2016
à Calvission
Calvisson est une commune française située en Vaunage, dans le département du Gard
En 790, Calvisson est signalée comme capitale de la Vaunage dans un vieux parchemin de l'Abbaye Notre-Dame de Nîmes.
C'est sous la domination des comtes de Toulouse qu'une appellation spécifique pour Calvisson apparaît pour la première fois (In terminium de Calvitione 1060). Calvisson a alors un château surmonté de deux tours dont l'ensemble couvre 2 000 m2. Cette place forte commande toute la Vaunage. Il appartient au vicomte de Nîmes, Bernard Aton V qui le donnera en dot à sa fille Ermessinde lors de son mariage, en 1121, avec Rostaing de Porquières, seigneur de Vauvert.
En 1304 le roi de France Philippe IV de France donne la seigneurie à Guillaume de Nogaret. À sa mort la Baronnie de Calvisson passe aux mains de son neveu Raymon. Le village est administré par deux consuls, preuve d'une certaine autonomie.
En 1535, une terrible épidémie de peste ravage Calvisson et la Vaunage
À partir du xvie siècle, avec les débuts de la Réforme, Calvisson est pris dans la tourmente des guerres de religion. Le village devient un foyer du protestantisme. Les guerres vont petit à petit ruiner le château qui, dès le milieu du siècle suivant, ne deviendra plus que « carrière » de pierres.
En 1703, Calvisson se trouve au cœur de la guerre des Camisards. Le village sert de base aux troupes royales dans la bataille de Nages contre les forces de Jean Cavalier.
En 1787, le sommet du roc de Gachone (167 mètres) qui surplombe le village sert de point de repère à Cassini pour cartographier la région (d'où le nom donné aussi de « signal de Cassini » ou plus couramment et simplement des « Trois moulins »).
Dès la convocation des États Généraux, Calvison participe avec enthousiasme à la Révolution. La société des Amis de la liberté obtient la transformation de l'église paroissiale en Temple de la Raison où sera célébrée la Fête de l'Être Suprême.
En 1810, Napoléon Ier attribue l'église aux protestants.
En 790, Calvisson est signalée comme capitale de la Vaunage dans un vieux parchemin de l'Abbaye Notre-Dame de Nîmes.
C'est sous la domination des comtes de Toulouse qu'une appellation spécifique pour Calvisson apparaît pour la première fois (In terminium de Calvitione 1060). Calvisson a alors un château surmonté de deux tours dont l'ensemble couvre 2 000 m2. Cette place forte commande toute la Vaunage. Il appartient au vicomte de Nîmes, Bernard Aton V qui le donnera en dot à sa fille Ermessinde lors de son mariage, en 1121, avec Rostaing de Porquières, seigneur de Vauvert.
En 1304 le roi de France Philippe IV de France donne la seigneurie à Guillaume de Nogaret. À sa mort la Baronnie de Calvisson passe aux mains de son neveu Raymon. Le village est administré par deux consuls, preuve d'une certaine autonomie.
En 1535, une terrible épidémie de peste ravage Calvisson et la Vaunage
À partir du xvie siècle, avec les débuts de la Réforme, Calvisson est pris dans la tourmente des guerres de religion. Le village devient un foyer du protestantisme. Les guerres vont petit à petit ruiner le château qui, dès le milieu du siècle suivant, ne deviendra plus que « carrière » de pierres.
En 1703, Calvisson se trouve au cœur de la guerre des Camisards. Le village sert de base aux troupes royales dans la bataille de Nages contre les forces de Jean Cavalier.
En 1787, le sommet du roc de Gachone (167 mètres) qui surplombe le village sert de point de repère à Cassini pour cartographier la région (d'où le nom donné aussi de « signal de Cassini » ou plus couramment et simplement des « Trois moulins »).
Dès la convocation des États Généraux, Calvison participe avec enthousiasme à la Révolution. La société des Amis de la liberté obtient la transformation de l'église paroissiale en Temple de la Raison où sera célébrée la Fête de l'Être Suprême.
En 1810, Napoléon Ier attribue l'église aux protestants.
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