dimanche 29 juillet 2012

Povoa de Rio de Moinhos

A história de Póvoa de Rio de Moinhos é longa e o foral não engana. Ao todo já passaram 620 anos desde que este foi atribuído à freguesia do concelho de Castelo Branco, data celebrada com pompa no último domingo. O tiro de partida foi dado com um desfile histórico e até a presidente da junta de freguesia vestiu o fato. No cortejo participaram cerca de 30 figurantes e se mais roupa houvesse maior tinha sido.

 In Reconquista 

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mardi 3 juillet 2012

Bramantino

Son surnom indique qu'il fut l'élève de Bramante. Il fit toute sa carrière à Milan, où il est cité par des documents à partir de 1490. Malgré le nombre relativement important de ses œuvres certaines, l'absence presque totale de datation rend aléatoires la chronologie de sa production et la reconstitution de son évolution stylistique. Sa première œuvre semble être l'Adoration des bergers (Milan, Ambrosienne), où l'on perçoit une influence ferraraise qui ne peut pas s'expliquer uniquement par l'intermédiaire de Butinone, qui aurait transmis cette influence, mais aussi par une connaissance directe d'Ercole de' Roberti. De cette œuvre, on peut rapprocher le Christ ressuscité (Madrid, fondation Thyssen-Bornemisza), anciennement attribué à Bramante, Philémon et Baucis (Cologne, W. R. M.), qui fait admettre l'étude personnelle des œuvres de la maturité de Mantegna, et la fresque d'Argus (Milan, Castello Sforzesco, salle du Trésor), attribuée par W. Suida à Bramante. La fresque de la Pietà provenant de l'église S. Sepolcro (Milan, Ambrosienne) et l'Adoration des mages (Londres, N. G.), exécutées certainement entre 1500 et 1510, révèlent clairement la double influence de Bramante et de Mantegna, et évoquent le rapprochement avec les fresques de jeunesse, très mantegnesques, que Corrège exécuta à S. Andrea de Mantoue. En revanche, les cartons de la série des tapisseries des Mois, tissées pour Gian Giacomo Trivulzio (Milan, Castello Sforzesco, document de 1509), rappellent l'art ferrarais (fresques du palais Schifanoia ; studiolo de Belfiore).
   En 1508-1509, Bramantino fait partie avec Sodoma et Lotto de l'équipe de Peruzzi, qui travaille à la décoration des chambres du Vatican avant l'arrivée de Raphaël. Au cours de ce séjour à Rome, il put sans doute étudier au moins l'École d'Athènes de Raphaël. Grâce à cet exemple, la structure architectonique de ses compositions et de chacune de ses formes se précise définitivement en termes classiques suivant sa propre vision. Dans cette synthèse plastique, accentuée, presque abstraite, soutenue par une polychromie légère, opalescente, essentiellement lombarde (par laquelle ses recherches se distinguent de celles de ses contemporains siennois Beccafumi ou Sodoma) se profile déjà une sorte de précoce Maniérisme.
   Parmi les chefs-d'œuvre qu'il crée entre 1510 et 1520, on peut probablement inclure la Madone avec des saints (Milan, Ambrosienne), Saint Jean à Patmos (Isola Bella, coll. Borromeo), la petite Madone à l'Enfant (Brera). La Crucifixion (id., [de datation discutée]), la Madone avec huit saints (Florence, Pitti, donation Contini-Bonacossi), la Fuite en Égypte (Locarno, église Madonna del Sasso), la Pietà et la Pentecôte (église de Mezzana) semblent appartenir à sa dernière période.
   Bramantino fut aussi architecte : en 1519, il construisit à Milan la chapelle Trivulzio (S. Nazzaro Maggiore), où se manifeste le goût d'une synthèse dépouillée et cubique propre à l'artiste. Il eut une influence considérable sur le début du XVIe s. lombard (Luini, Gaudenzio Ferrari, les Boccaccino et Melone à Crémone).

Article Larousse