lundi 26 décembre 2011

Saint-Etienne à Côme

Le nom de saint Étienne Page d'aide sur l'homonymie est celui de plusieurs saints de la chrétienté. On le retrouve dans de nombreux toponymes, édifices religieux ou autres dont la principale est la ville française de Saint-Étienne dans le département de la Loire.

Côme

Les collines entourant l'emplacement actuel de Côme ont été habitées, depuis au moins l'âge du bronze, par une tribu celte des Orobii. Des vestiges d'établissements sont encore présents dans les bois des collines au sud-ouest de la ville.
Autour du Ier siècle av. J.‑C., le territoire a été soumis aux Romains. Le centre ville était situé sur les collines voisines, mais il a ensuite été déplacé à son emplacement actuel par ordre de Jules César, sur ce qui était le marécage près de la pointe sud du lac desséché. Le plan de la ville fortifiée est une grille typique de Rome de rues perpendiculaires. La commune nouvellement créée a été nommé Novum comum et avait le statut de municipe.
En 774, la ville se rendit à l'invasion dirigée par les Francs de Charlemagne, et devint un centre d'échange commercial.
En 1127, Côme a perdu une guerre de dix ans avec la ville voisine de Milan. Quelques décennies plus tard, avec l'aide de Frédéric Barberousse, Côme a pu se venger quand Milan a été détruite en 1162. Frédéric décida la construction de plusieurs tours défensives autour de la périphérie de la ville, dont une seule, le Baradello, demeure.
Par la suite, l'histoire de Côme a suivi celle des Ducs de Milan, avec l'invasion française et la domination espagnole jusqu'en 1714, lorsque le territoire a été conquis par les Autrichiens. Napoléon est arrivé en Lombardie en 1796 jusqu'en 1815, lorsque la domination autrichienne a repris après le Congrès de Vienne. Enfin, en 1859, avec l'arrivée de Giuseppe Garibaldi, la ville fut libérée des Autrichiens et elle fut intégrée au royaume nouvellement formé de l'Italie sous la Maison de Savoie.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, après avoir traversé Côme lors de sa fuite vers la Suisse, Benito Mussolini a été fait prisonnier, puis abattu par des partisans à Giulino di Mezzegra, une petite ville sur la rive nord du Lac de Côme.

dimanche 25 décembre 2011

Noel à Pavie


Pavie est nommée Pavia en italien et en lombard. À partir du VIe siècle, la ville est nommée Papia, un dérivé probable du nom d'une gens romaine.
À l'époque romaine, Pavie porte le nom de Ticinum, dérivant du nom de la rivière Tessin (Ticino en italien) ; l'étymologie de ce dernier nom est incertaine.

Jacques II de Chabannes dit Jacques de La Palice (ou de La Palisse), né en 1470 à Lapalisse dans le Bourbonnais et mort le 24 février 1525 à Pavie en Italie, était un noble et militaire français, seigneur de La Palice, de Pacy, de Chauverothe, de Bort-le-Comte et de Héron, ainsi que maréchal de France. Il servit sous trois rois de France (Charles VIII, Louis XII et François Ier) et participa à toutes les guerres d'Italie de son temps.


Le mot lapalissade vient du nom de Jacques II de Chabannes, seigneur de La Palice, maréchal de François Ier, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’a été l’auteur d’aucune lapalissade. Les soldats de La Palice, pour illustrer le courage dont fit preuve ce maréchal lors du siège de Pavie (1525) où il trouva la mort, écrivirent une chanson à sa mémoire, dans laquelle se trouve la strophe suivante :
Hélas, La Palice est mort,
Est mort devant Pavie ;
Hélas, s’il n’était pas mort,
Il ferait encore envie

Son épitaphe elle-même aurait repris ces vers :
Ci-gît le Seigneur de La Palice
S’il n’était mort il ferait encore envie

L’ancien français a deux graphies du s dont l’une est ſ (voir l’article S long). Une erreur de lecture a fait lire « hélas, s’il n’était pas mort, il ſerait (serait) encore en vie ». Aujourd’hui on retrouve encore cette phrase déformée en « Un quart d’heure avant sa mort, il était encore en vie ».
Au XVIIIe siècle, Bernard de la Monnoye reprit alors l’ensemble de cette chanson sur ce modèle.
L’orthographe de lapalissade provient du nom moderne de la ville de Lapalisse qui abrite le château historique de Jacques de La Palice.


Messe de Minuit au Duomo

La messe de Minuit est la messe traditionnelle des catholiques qui précède le jour de Noël, lors de la Veillée de Noël.
Dans le calendrier liturgique catholique actuellement en vigueur, la dénomination exacte est « messe de la nuit ». La formule « messe de Minuit » s'est imposée, du fait de l'habitude de célébrer habituellement cette messe à Minuit.
La messe de la nuit est la deuxième messe du cycle des quatre messes prévues pour célébrer avec toute la solennité nécessaire l'un des deux événements liturgiques majeurs de l'année, à savoir la naissance de Jésus à Béthleem, traditionnellement nommée « Nativité ». Les messes prévues en cette occasion sont :
Cette messe de la nuit est communément appelée « messe de minuit », mais dans la majorité des paroisses françaises elle est célébrée habituellement en début de soirée (entre 18 h et 22 h). Chaque église organise sa messe de minuit qui est généralement un large succès populaire et attire de nombreux non-pratiquants. La messe de Minuit du Vatican, célébrée par le pape, est retransmise à la télévision dans tous les pays à prédominance chrétienne (En France, c'est sur France 2). Les messes de Minuit locales ou celles de Bethléem ont aussi une forte dimension symbolique, émotionnelle, et sont souvent retransmises par la radio ou la télévision.
Au cœur de la nuit, on célèbre le passage des ténèbres à la lumière. Le texte d’Isaïe (9:1-6) annonce la naissance d’un enfant « qui fera se lever une grande lumière sur le peuple ». Il sera appelé « Prince de la paix ». L’Évangile selon Luc (2:1-14) raconte la naissance de Jésus et l’annonce des anges aux bergers. C’est pourquoi la célébration proprement dite commence souvent par une veillée dans l’église, où l’on met en scène la Nativité et où une statue de l’Enfant Jésus nouveau-né est apportée en procession dans la crèche. La proclamation de l’évangile se termine souvent par le chant du Gloire à Dieu.
Une tradition datant du VIIe siècle faisait de la messe de Noël une succession de trois messes : la première messe s’appelait « messe des Anges », la seconde « messe des Bergers » et la troisième « messe du Verbe divin ». Ces trois messes étaient mieux connues sous le nom de « messe de Minuit », « messe de l’Aurore » et « messe du Jour ». Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’on prit l’habitude de les dire à la suite au moment de la veillée de Noël1.
Depuis la réforme liturgique qui a fait suite au Concile Vatican II, la forme de célébration avec les quatre messes, avec respect des horaires réels, est en vigueur dans les paroisses diocésaines. Le 7 juillet 2007, le pape Benoît XVI a rappelé avec clarté et fermeté que la messe traditionnelle n'avait jamais été interdite par le Concile Vatican II. Il a appelé la messe actuelle "messe selon la forme ordinaire du rit romain" et la messe traditionnelle "messe selon la forme extraordinaire". Ce rappel a largement remis en vigueur "les trois messes de Noël" dans les quelques 500 lieux de culte utilisant la forme extraordinaire. La « messe de Minuit », la « messe de l’Aurore » et la « messe du Jour » sont donc faciles à trouver actuellement.

dimanche 11 décembre 2011

Lodi

Lodi est un village celtique, à l'époque romaine, elle était appelée en latin "Laus Pompeia" (probablement en l'honneur du consul Gnaeus Pompeius Strabo) et a été connue aussi car sa position a permis à de nombreux Gaulois de la Gaule cisalpine d'obtenir la citoyenneté romaine.
Lodi est devenu le siège d'un diocèse au IIIe siècle et le premier évêque, Saint Bassian (San Bassiano) est le saint patron de la ville.
Elle est une commune libre autour de l'an 1000 et s'oppose farouchement aux Milanais, qui la détruisent en 1111.De 1118 à 1128, Milan mène plusieurs guerres contre Lodi et Côme ; la cité en ressort partiellement détruite. Frédéric Barberousse la reconstruit sur son emplacement actuel en 1158.
À partir de 1220, la Lodigiani (habitants de Lodi) ont passé quelques décennies à réaliser un travail important de génie hydraulique: un système de rivières et de canaux artificiels (appelés Consorzio di Muzza) a été créé afin de donner de l'eau à la campagne, transformant certaines zones arides en l'une des plus importantes zones agricoles de la région.
À partir du XIVe siècle, Lodi a été gouvernée par la famille Visconti, qui y a construit un château. En 1423, l'antipape Jean XXIII a lancé la bulle par laquelle il convoquait le concile de Constance depuis le Duomo de Lodi. Le conseil allait marquer la fin du Grand Schisme.
En 1454, des représentants de tous les Etats régionaux de l'Italie se sont réunis à Lodi pour y signer le traité connu sous le nom de la paix de Lodi, par lequel ils avaient l'intention de travailler dans le sens de l'unification italienne, mais cette paix ne dura que 40 ans. La ville était alors dirigée par la famille Sforza.
En 1786, elle devint la capitale du même nom d'une province qui comprenait Crema.
La conquête du pont de Lodi a donné lieu à la bataille du pont de Lodi, le 10 mai 1796, qui ouvre à Bonaparte la route de Milan.
Lodi a gardé des rues médiévales à arcades, des balcons ouvragés, un superbe duomo (cathédrale) et, dans une toute petite rue L'Incoronata (une église « municipale » gérée par la ville) vouée à la Vierge Couronnée, octogonale, petite et merveilleusement décorée. Le Musée renferme une très belle collection de céramiques de production locale et souvent très anciennes.
Source :