Pavie est nommée Pavia en italien et en lombard. À partir du VIe siècle, la ville est nommée Papia, un dérivé probable du nom d'une gens romaine.
À l'époque romaine, Pavie porte le nom de Ticinum, dérivant du nom de la rivière Tessin (Ticino en italien) ; l'étymologie de ce dernier nom est incertaine.
Jacques II de Chabannes dit Jacques de La Palice (ou de La Palisse), né en 1470 à Lapalisse dans le Bourbonnais et mort le 24 février 1525 à Pavie en Italie, était un noble et militaire français, seigneur de La Palice, de Pacy, de Chauverothe, de Bort-le-Comte et de Héron, ainsi que maréchal de France. Il servit sous trois rois de France (Charles VIII, Louis XII et François Ier) et participa à toutes les guerres d'Italie de son temps.
Le mot lapalissade vient du nom de Jacques II de Chabannes, seigneur de La Palice, maréchal de François Ier, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’a été l’auteur d’aucune lapalissade. Les soldats de La Palice, pour illustrer le courage dont fit preuve ce maréchal lors du siège de Pavie (1525) où il trouva la mort, écrivirent une chanson à sa mémoire, dans laquelle se trouve la strophe suivante :
Hélas, La Palice est mort,
Est mort devant Pavie ; Hélas, s’il n’était pas mort, Il ferait encore envie |
Son épitaphe elle-même aurait repris ces vers :
Ci-gît le Seigneur de La Palice
S’il n’était mort il ferait encore envie |
L’ancien français a deux graphies du s dont l’une est ſ (voir l’article S long). Une erreur de lecture a fait lire « hélas, s’il n’était pas mort, il ſerait (serait) encore en vie ». Aujourd’hui on retrouve encore cette phrase déformée en « Un quart d’heure avant sa mort, il était encore en vie ».
Au XVIIIe siècle, Bernard de la Monnoye reprit alors l’ensemble de cette chanson sur ce modèle.
L’orthographe de lapalissade provient du nom moderne de la ville de Lapalisse qui abrite le château historique de Jacques de La Palice.
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