lundi 26 décembre 2011

Saint-Etienne à Côme

Le nom de saint Étienne Page d'aide sur l'homonymie est celui de plusieurs saints de la chrétienté. On le retrouve dans de nombreux toponymes, édifices religieux ou autres dont la principale est la ville française de Saint-Étienne dans le département de la Loire.

Côme

Les collines entourant l'emplacement actuel de Côme ont été habitées, depuis au moins l'âge du bronze, par une tribu celte des Orobii. Des vestiges d'établissements sont encore présents dans les bois des collines au sud-ouest de la ville.
Autour du Ier siècle av. J.‑C., le territoire a été soumis aux Romains. Le centre ville était situé sur les collines voisines, mais il a ensuite été déplacé à son emplacement actuel par ordre de Jules César, sur ce qui était le marécage près de la pointe sud du lac desséché. Le plan de la ville fortifiée est une grille typique de Rome de rues perpendiculaires. La commune nouvellement créée a été nommé Novum comum et avait le statut de municipe.
En 774, la ville se rendit à l'invasion dirigée par les Francs de Charlemagne, et devint un centre d'échange commercial.
En 1127, Côme a perdu une guerre de dix ans avec la ville voisine de Milan. Quelques décennies plus tard, avec l'aide de Frédéric Barberousse, Côme a pu se venger quand Milan a été détruite en 1162. Frédéric décida la construction de plusieurs tours défensives autour de la périphérie de la ville, dont une seule, le Baradello, demeure.
Par la suite, l'histoire de Côme a suivi celle des Ducs de Milan, avec l'invasion française et la domination espagnole jusqu'en 1714, lorsque le territoire a été conquis par les Autrichiens. Napoléon est arrivé en Lombardie en 1796 jusqu'en 1815, lorsque la domination autrichienne a repris après le Congrès de Vienne. Enfin, en 1859, avec l'arrivée de Giuseppe Garibaldi, la ville fut libérée des Autrichiens et elle fut intégrée au royaume nouvellement formé de l'Italie sous la Maison de Savoie.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, après avoir traversé Côme lors de sa fuite vers la Suisse, Benito Mussolini a été fait prisonnier, puis abattu par des partisans à Giulino di Mezzegra, une petite ville sur la rive nord du Lac de Côme.

dimanche 25 décembre 2011

Noel à Pavie


Pavie est nommée Pavia en italien et en lombard. À partir du VIe siècle, la ville est nommée Papia, un dérivé probable du nom d'une gens romaine.
À l'époque romaine, Pavie porte le nom de Ticinum, dérivant du nom de la rivière Tessin (Ticino en italien) ; l'étymologie de ce dernier nom est incertaine.

Jacques II de Chabannes dit Jacques de La Palice (ou de La Palisse), né en 1470 à Lapalisse dans le Bourbonnais et mort le 24 février 1525 à Pavie en Italie, était un noble et militaire français, seigneur de La Palice, de Pacy, de Chauverothe, de Bort-le-Comte et de Héron, ainsi que maréchal de France. Il servit sous trois rois de France (Charles VIII, Louis XII et François Ier) et participa à toutes les guerres d'Italie de son temps.


Le mot lapalissade vient du nom de Jacques II de Chabannes, seigneur de La Palice, maréchal de François Ier, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’a été l’auteur d’aucune lapalissade. Les soldats de La Palice, pour illustrer le courage dont fit preuve ce maréchal lors du siège de Pavie (1525) où il trouva la mort, écrivirent une chanson à sa mémoire, dans laquelle se trouve la strophe suivante :
Hélas, La Palice est mort,
Est mort devant Pavie ;
Hélas, s’il n’était pas mort,
Il ferait encore envie

Son épitaphe elle-même aurait repris ces vers :
Ci-gît le Seigneur de La Palice
S’il n’était mort il ferait encore envie

L’ancien français a deux graphies du s dont l’une est ſ (voir l’article S long). Une erreur de lecture a fait lire « hélas, s’il n’était pas mort, il ſerait (serait) encore en vie ». Aujourd’hui on retrouve encore cette phrase déformée en « Un quart d’heure avant sa mort, il était encore en vie ».
Au XVIIIe siècle, Bernard de la Monnoye reprit alors l’ensemble de cette chanson sur ce modèle.
L’orthographe de lapalissade provient du nom moderne de la ville de Lapalisse qui abrite le château historique de Jacques de La Palice.


Messe de Minuit au Duomo

La messe de Minuit est la messe traditionnelle des catholiques qui précède le jour de Noël, lors de la Veillée de Noël.
Dans le calendrier liturgique catholique actuellement en vigueur, la dénomination exacte est « messe de la nuit ». La formule « messe de Minuit » s'est imposée, du fait de l'habitude de célébrer habituellement cette messe à Minuit.
La messe de la nuit est la deuxième messe du cycle des quatre messes prévues pour célébrer avec toute la solennité nécessaire l'un des deux événements liturgiques majeurs de l'année, à savoir la naissance de Jésus à Béthleem, traditionnellement nommée « Nativité ». Les messes prévues en cette occasion sont :
Cette messe de la nuit est communément appelée « messe de minuit », mais dans la majorité des paroisses françaises elle est célébrée habituellement en début de soirée (entre 18 h et 22 h). Chaque église organise sa messe de minuit qui est généralement un large succès populaire et attire de nombreux non-pratiquants. La messe de Minuit du Vatican, célébrée par le pape, est retransmise à la télévision dans tous les pays à prédominance chrétienne (En France, c'est sur France 2). Les messes de Minuit locales ou celles de Bethléem ont aussi une forte dimension symbolique, émotionnelle, et sont souvent retransmises par la radio ou la télévision.
Au cœur de la nuit, on célèbre le passage des ténèbres à la lumière. Le texte d’Isaïe (9:1-6) annonce la naissance d’un enfant « qui fera se lever une grande lumière sur le peuple ». Il sera appelé « Prince de la paix ». L’Évangile selon Luc (2:1-14) raconte la naissance de Jésus et l’annonce des anges aux bergers. C’est pourquoi la célébration proprement dite commence souvent par une veillée dans l’église, où l’on met en scène la Nativité et où une statue de l’Enfant Jésus nouveau-né est apportée en procession dans la crèche. La proclamation de l’évangile se termine souvent par le chant du Gloire à Dieu.
Une tradition datant du VIIe siècle faisait de la messe de Noël une succession de trois messes : la première messe s’appelait « messe des Anges », la seconde « messe des Bergers » et la troisième « messe du Verbe divin ». Ces trois messes étaient mieux connues sous le nom de « messe de Minuit », « messe de l’Aurore » et « messe du Jour ». Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’on prit l’habitude de les dire à la suite au moment de la veillée de Noël1.
Depuis la réforme liturgique qui a fait suite au Concile Vatican II, la forme de célébration avec les quatre messes, avec respect des horaires réels, est en vigueur dans les paroisses diocésaines. Le 7 juillet 2007, le pape Benoît XVI a rappelé avec clarté et fermeté que la messe traditionnelle n'avait jamais été interdite par le Concile Vatican II. Il a appelé la messe actuelle "messe selon la forme ordinaire du rit romain" et la messe traditionnelle "messe selon la forme extraordinaire". Ce rappel a largement remis en vigueur "les trois messes de Noël" dans les quelques 500 lieux de culte utilisant la forme extraordinaire. La « messe de Minuit », la « messe de l’Aurore » et la « messe du Jour » sont donc faciles à trouver actuellement.

dimanche 11 décembre 2011

Lodi

Lodi est un village celtique, à l'époque romaine, elle était appelée en latin "Laus Pompeia" (probablement en l'honneur du consul Gnaeus Pompeius Strabo) et a été connue aussi car sa position a permis à de nombreux Gaulois de la Gaule cisalpine d'obtenir la citoyenneté romaine.
Lodi est devenu le siège d'un diocèse au IIIe siècle et le premier évêque, Saint Bassian (San Bassiano) est le saint patron de la ville.
Elle est une commune libre autour de l'an 1000 et s'oppose farouchement aux Milanais, qui la détruisent en 1111.De 1118 à 1128, Milan mène plusieurs guerres contre Lodi et Côme ; la cité en ressort partiellement détruite. Frédéric Barberousse la reconstruit sur son emplacement actuel en 1158.
À partir de 1220, la Lodigiani (habitants de Lodi) ont passé quelques décennies à réaliser un travail important de génie hydraulique: un système de rivières et de canaux artificiels (appelés Consorzio di Muzza) a été créé afin de donner de l'eau à la campagne, transformant certaines zones arides en l'une des plus importantes zones agricoles de la région.
À partir du XIVe siècle, Lodi a été gouvernée par la famille Visconti, qui y a construit un château. En 1423, l'antipape Jean XXIII a lancé la bulle par laquelle il convoquait le concile de Constance depuis le Duomo de Lodi. Le conseil allait marquer la fin du Grand Schisme.
En 1454, des représentants de tous les Etats régionaux de l'Italie se sont réunis à Lodi pour y signer le traité connu sous le nom de la paix de Lodi, par lequel ils avaient l'intention de travailler dans le sens de l'unification italienne, mais cette paix ne dura que 40 ans. La ville était alors dirigée par la famille Sforza.
En 1786, elle devint la capitale du même nom d'une province qui comprenait Crema.
La conquête du pont de Lodi a donné lieu à la bataille du pont de Lodi, le 10 mai 1796, qui ouvre à Bonaparte la route de Milan.
Lodi a gardé des rues médiévales à arcades, des balcons ouvragés, un superbe duomo (cathédrale) et, dans une toute petite rue L'Incoronata (une église « municipale » gérée par la ville) vouée à la Vierge Couronnée, octogonale, petite et merveilleusement décorée. Le Musée renferme une très belle collection de céramiques de production locale et souvent très anciennes.
Source :

samedi 26 novembre 2011

Bergame


Bergame (Bergamo en italien-Bèrghem en bergamasque (bergamàsch)) est une ville italienne, d'environ 119 000 habitants, capitale de la province du même nom, située en Lombardie, région de la plaine du Pô, à environ 50 km au nord-est de Milan.
Selon la légende, la ville fut fondée par Cidno le neveu de Noé.
Elle est entourée d'une enceinte construite au XVIe siècle, longue de 5 kilomètres et percée de quatre portes : Sant'Agostino, San Lorenzo, Sant'Alessandro et San Giacomo.

 La « ville haute » (autrefois, simplement « la città alta ») est une cité médiévale ceinte de remparts datant de la domination vénitienne, construite à partir de 1561 dans le but de faire de la ville haute de Bergame une citadelle imprenable. Bergame est donc, avec Ferrare, Lucques et Grosseto, l'une des quatre cités italiennes à conserver des remparts demeurés intacts depuis des siècles.

jeudi 3 novembre 2011

Inter x Lille @ San Siro

«On a des fois un peu peur de faire mal aux grands joueurs.» La confession faite dans les couloirs de San Siro par Ludovic Obraniak, le milieu de terrain du Losc,  résume bien la différence entre Lille et l’Inter Milan. En quinze jours et deux défaites contre les Italiens, les champions de France en titre se sont rendus compte du gouffre qui les sépare du très haut niveau. «La marche était trop haute pour nous», avoue Rudi Garcia, le coach lillois. Mercredi dans le gigantisme de  San Siro, les Lillois ressemblaient à des petits enfants face à la leçon donnée par les professeurs nerrazuri.
«C’est la différence entre une grande équipe et nous qui avons des qualités mais qui ne sont pas à leur niveau», résume Benoît Pedretti, le milieu nordiste. Et si Dimitri Payet estime que Lille «aurait mérité de prendre quatre point sur six contre l’Inter», l’attaquant du Losc fait fausse route. Mercredi, Milan était nettement au dessus d’une équipe lilloise mal organisée tactiquement et tout simplement pas au niveau techniquement. «Ca fait partie de l’apprentissage de la Ligue des champions», affirme Obraniak. Et à deux journées de la fin de la phase de poules, le cancre du groupe B est loin d’avoir la moyenne.

A Milan, François Launay
in 20 Miniutes

jeudi 27 octobre 2011

Amnesia @ Piccolo Teatro

Au mois d'avril 2010, lorsque le public de Tunis découvre la nouvelle création de Jalila Baccar et de Fadhel Jaïbi, Yahia Yaïch - Amnesia, il lui fait une longue ovation. Il n'en revient pas qu'un tel spectacle ait pu franchir les barrières de la censure tunisienne qui, deux ans auparavant, avait interdit les représentations de Corps otages, la précédente production de la compagnie. Cette surprise tient au sujet même de la pièce : l'histoire d'un dirigeant politique, Yahia Yaïch, qui apprend par la télévision sa destitution, et donc la perte de ses pouvoirs absolus. Une histoire qui, dans ce pays alors écrasé par la dictature du président Ben Ali, s'attaque directement à un tabou. Loin de la dénonciation facile et frontale, Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi orchestrent une véritable tragédie autour d'un despote brutalement limogé, d'une presse longtemps muselée qui peine à sortir de sa langue de bois et d'un peuple à la conscience anesthésiée. Tirant parti d'une scénographie dépouillée, jouant sur les contrastes du noir et du blanc, la mise en scène met en valeur le corps des acteurs et crée un mouvement permanent autour du dirigeant déchu, enfermé dans la spirale infernale de l'incompréhension et du déni, broyé par des pratiques qu'il a lui-même développées. Pas de caricature dans cette analyse en profondeur d'un système terrifiant, dans cette exposition, non dénuée d'humour, des mécanismes du pouvoir, dans cette tentative d'appréhension des phénomènes d'autocensure, plus terrible encore que la censure officielle. Pas de parodie, juste une galerie éloquente de personnages profondément humains, dans leur courage ou dans leur lâcheté, qui participent, volontairement ou non, à une sorte de cauchemar individuel et collectif. Avec Yahia Yaïch - Amnesia, le théâtre a anticipé l'Histoire en libérant les mots et les esprits dans un pays où « les langues étaient coupées », comme le disent si bien Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi. Il a su avec exigence révéler, divertir et utiliser ses armes ancestrales pour un combat d'aujourd'hui. JFP

samedi 22 octobre 2011

Gênes


Gênes (Genova en italien, Zena en ligurien) est une ville italienne, capitale de la Ligurie, premier port italien et deuxième port de la Méditerranée (derrière Marseille).
Gênes est une des principales villes sur la côte méditerranéenne de la mer Ligure.

C’est une ville antique, qui était surnommée La Superba, la superbe mais surtout l'orgueilleuse. Pétrarque la voit comme « une ville royale, adossée à une colline alpestre, superbe grâce à ses hommes et à ses murs. Dont le seul aspect, la désigne comme la reine des mers ».

dimanche 16 octobre 2011

Bellagio

charmant bourg entre les deux branches du Lac de Côme, entouré de montagnes vertes, aux eaux bleues sous des cieux tranquilles, c'est le lieu que Stendhal définit un paysage sans égal en Italie.

Bellagio fut construit sur une installation romaine, devint un lieu fortifié muni des remparts au temps des Longobards et rivalisa avec Côme dans la période communale.

Pendant beaucoup de siècles il fut le fief de nobles maisons: en 1942 fut aux Stanga, ensuite aux Sfronfati, à qui depuis 1647 succédèrent les Airoldi. Ce furent ces familles qui y bâtirent de magnifiques demeures et de superbes palais, entourés de ravissants parcs agrandis et embellis au XVIII e siècle.

En 1800 Bellagio devint un des plus renommés stations internationales, de nobles familles et la riche bourgeoisie vivaient dans la ville, même de nos jours beaucoup de personnages célèbres se sont épris de Bellagio.

samedi 15 octobre 2011

Anish Kapoor @ Fabbrica del Vapore

'dirty corner' is london-based artist anish kapoor's monumental site-specific installation created for the fabbrica del vapore in milan.
fully occupying the site's 'cathedral' space, the sculptural work consists of a huge steel volume that measures 60 metres long
and 8 metres high in which visitors can enter. upon entry, one begins to lose their perception of space, as it gets progressively
darker and darker until there is no light, forcing one to use their other senses to guide them through the space.
the entrance of the tunnel is goblet-shaped, featuring an interior and exterior surface that is circular,
making minimal contact with the ground. over the course of the exhibition, the work will be progressively covered by some
160 cubic metres of red soil by a large mechanical device, forming a sharp mountain of dirt in which the tunnel appears to be
running through.

mardi 11 octobre 2011

Lac de Garde

Le lac de Garde (Lago di Garda ou Lago di Benaco en italien) est un lac des Alpes italiennes. C'est le plus grand lac du pays.

Il est situé dans le nord de l'Italie, à mi-chemin entre Venise et Milan. Il se trouve dans une région alpine et a été formé par des glaciers à la fin du dernier âge glaciaire. Le lac est partagé entre les provinces de Vérone (au sud-est), Brescia (au sud-ouest) et Trente (au nord).

samedi 1 octobre 2011

Lac Majeur : Stresa et les îles Borromées

Le lac Majeur (Lago Maggiore ou Verbano en italien, à cause de la verveine qui colonisait son rivage) est un lac italo-suisse situé à cheval sur le Piémont, la Lombardie et le canton du Tessin.
Il a une superficie de 212 km². Il est alimenté par le Toce et le Tessin.
Il s'étire sur 65 km de long et sa plus grande largeur est de 5 km. Sa profondeur maximale est de 372 m.
Le niveau du lac se situe à 193 mètres d'altitude, ses rivages étant la partie la plus basse du territoire suisse (canton du Tessin).
Le volume d'eau est de 37 km³.

Il est célèbre par ses hauts-lieux touristiques comme les Îles Borromées et les stations du rivage comme Stresa, Arona, Verbania, Cannobio, Pallanza, Luino en Italie, Ascona et Locarno en Suisse. Les îles Borromées comprennent Isola Bella, Isola Madre et Isola dei Pescatori. Isola Bella est à 90 % occupée par un palais du XVIIe siècle, qui a été transformé en musée. Isola Madre est plus "sauvage". Isola dei Pescatori est l'île des pêcheurs et est une réserve naturelle pour la faune et la flore. Les trois îles sont facilement accessibles grâce à des navettes maritimes à partir de Stresa ; la traversée dure environ 5 minutes.
Le lac est à proximité du parc national du Val Grande.

Hommage à Georges Mathieu à l'Institut Français de Milan

Né au sein d'une famille de banquiers, Georges Mathieu s'oriente d'abord vers des études de droit , de lettres et de philosophie. Dès 1942, il décide de se tourner vers les arts plastiques.
En 1947 il expose au Salon des réalités nouvelles des toiles à la texture faite de taches directement jaillies du tube (revendiquant la paternité du "Dripping" , technique attribuée à Jackson Pollock en 1943 ou encore Max Ernst en 1942), les couleurs étant, dans le cas de Mathieu, écrasées par le doigt de l'artiste.
Dès 1950, il expose aux États-Unis et au Japon.
À partir de 1954, il crée une multitude de tableaux, souvent lors de happenings ou performances minutées devant un public, qui mettent en valeur la rapidité et la spontanéité du geste. Ainsi, en 1956 au Théâtre Sarah-Bernhardt à Paris, Mathieu, devant près de 2000 spectateurs, crée un tableau de 4 x 12 mètres en utilisant pas moins de 800 tubes de peinture.
Il est rédacteur en chef de la revue United States Lines Paris Review de 1953 à 1962.
En 1963, année de la Grande Rétrospective au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, il accède enfin à la consécration officielle.
Son œuvre peinte tardive (à partir de 1980) témoigne alors d une nouvelle maturité où il rompt avec les derniers vestiges de classicisme et abandonne alors la figure centrale en même temps que sa palette se fait plus vaste.

samedi 17 septembre 2011

Lac de Côme

Le lac de Côme ou lago di Como (parfois appelé Lario, par référence au Larius lacus des Romains) est un lac des Alpes italiennes, situé dans le nord de l'Italie, en Lombardie, à environ 45 km au nord de Milan. Il se trouve dans les préalpes, à cheval sur les provinces de Côme et de Lecco. Profond de 410 m, le lac de Côme est l'un des plus importants lacs italiens, avec 140 km de pourtour et 146 km2 de superficie.
Le lac a la forme d'un Y renversé. Chaque branche a sa ville principale :
  • Côme pour la branche sud-ouest (Lac de Côme) ;
  • Lecco pour la branche sud-est (Lac de Lecco) ;
  • Colico pour la branche nord (Lac de Colico).
Situé au débouché de la Valteline, il est traversé par l'Adda, affluent du . C'est un passage obligé pour franchir le col du Splügen, le col de la Maloja, le col de la Bernina ou le passage du Septimer.

dimanche 4 septembre 2011

Arrivato a Milano !

Porta Venezia, nome acquisito solo nel 1860, è una delle porte storiche della città di Milano. Prima era chiamata Porta Orientale ovvero Porta Renza o Argentea. Fu la prima a essere restaurata da Giuseppe Piermarini, che progettò dal 1782 la trasformazione della porta in stile neoclassico e la sistemazione del terrapieno dei Bastioni.

mardi 28 juin 2011

vendredi 24 juin 2011

dimanche 12 juin 2011

lundi 25 avril 2011

dimanche 20 mars 2011

Nina Hagen (Clubbing @ Casa da Musica)

Uma das características mais fascinantes de Nina Hagen é não nos permitir ter certezas sobre o que irá fazer a seguir. Celebrizada como ícone do punk alemão, a cantora aborda com igual à-vontade o gospel, a soul, o country ou o jazz. O novo disco, Personal Jesus, um manifesto emocional especialmente dedicado à sua relação com Deus, é prova disso mesmo.
Oriundo de Portland (Oregon, EUA), o quarteto Tu Fawning vem apresentar o seu álbum de estreia, Hearts on Hold, lançado recentemente pela City Slang. O primeiro single, "I Know You Know", é um registo hipnótico e etéreo que emerge como uma mistura de Portishead e Tom Waits. A Sala 2 recebe também o projecto português Aquaparque, formado por André Abel e Pedro Magina. Centrado numa pop experimental, o duo desconstrói o formato canção e apresenta composições com camadas que se sobrepõem e mudanças inesperadas de direcção, procurando sempre mais surpreender do que acomodar.
No Restaurante, a pista de dança é animada pelos DJ sets de Sarah Blackwood, que se desligou há dois meses do projecto Client e antes havia sido vocalista dos Dubstar, e de Graeme Park, que foi DJ residente no Hacienda (Manchester) durante oito anos e nas últimas décadas tem actuado um pouco por todo o mundo.
Nos Bares, a noite é preenchida pelas escolhas de Nuno Bernardino, um adepto inveterado do vinil.
Após a sessão apresentada por Álvaro Costa, desta vez dedicada ao período berlinense de David Bowie, pode ouvir-se na Cibermúsica Pão e Mosaique. O primeiro é um trio que explora a improvisação livre com instrumentos acústicos e electrónica, baseando-se no fenómeno acústico do drone e em massas sonoras cíclicas e progressivas; o segundo é um projecto de Jan Ferreira, compositor que trabalha essencialmente com síntese analógica, distorção e manipulação de feedback. Tem editado para a Crónica, onde surgiu recentemente o título Shattering Silence.

samedi 19 mars 2011

Charles Suberville @ Casa da Musica

Cantor e actor francês que o Luxemburgo recebeu como filho adoptivo no final dos anos 70, Charles Suberville pertence a uma espécie cada vez mais rara de artistas que levam a vida para o palco e a celebram nos seus infinitos contrastes. Defensor emérito da francofonia, trata de manter bem viva a memória de grandes autores como Brel, Ferré, Aragon ou Breuzard, em espectáculos apaixonados, intensos, torrenciais, a que ninguém fica indiferente.

mercredi 16 mars 2011

Eduard Stan @ Casa da Musica

Reconnu internationalement, Eduard Stan a été considéré, par la revue allemande Weserkurier, comme un « pianiste d’une énorme sensibilité, d’une technique parfaite et d’une extraordinaire compréhension de la musique ».
Repertoire de Liszt, Fauré, Chopin, Enescu.

http://www.fetedelafrancophonie.com/

mercredi 2 mars 2011

Escapade gardoise

Les arenes de Nimes

Le Grau du Roi

dimanche 13 février 2011

dimanche 6 février 2011

As Lagrimas de Saladino @ TNSJ

Bailarinos de sete nacionalidades convivem com uma miríade de músicos e de músicas, para em conjunto produzirem uma amálgama de sons e sentidos, sinalizando assim este território sem fronteiras levantado em palco. Rui Horta roubou o título desta sua criação (As Lágrimas de Saladino) ao 10.º capítulo de As Cruzadas Vistas pelos Árabes, de Amin Maalouf. Quando entrou em Jerusalém no ano de 1187, após 91 anos de sangrenta ocupação pelos combatentes cristãos do Ocidente, Saladino deu ordens aos seus soldados para evitar a pilhagem e o massacre. Quando a religião volta a ser o ponto de todas as discórdias, o coreógrafo parte deste “acto de compaixão” para nos propor uma reflexão sobre a construção da incógnita, lugar de permanente tensão mas de incomensurável poesia.

vendredi 21 janvier 2011

O Homem Elefante @ TéCA

A história de Joseph Merrick – inglês da segunda metade do século XIX, vítima de uma doença rara que lhe deformou cara e corpo – começou a ser imortalizada por David Bowie, que protagonizou a peça de Bernard Pomerance durante longos oito meses nos palcos da Broadway. Imortalizou-a definitivamente John Hurt, no filme de David Lynch que tinha por teaser uma das declarações de Merrick: “Eu não sou um elefante! Eu não sou um animal! Eu sou um ser humano! Eu sou… um homem!” Retomando um projecto gorado de Mário Viegas em que participava como actriz, Sandra Faleiro encena O Homem Elefante, descrevendo-nos a trajectória desta criatura que de atracção em freak shows passa a curiosidade da comunidade científica e, finalmente, a coqueluche do meio artístico e aristocrático. O espectáculo desencadeia um jogo de espelhos, privilegiando uma leitura mais alegórica que naturalista: ao revelar a humanidade que se esconde sob uma repulsiva monstruosidade, dá também a ver a subtil monstruosidade que radica sob uma aparência de normalidade… “Venham ver que eu monstro-vos.”

1974 @TNSJ

O Teatro Meridional avista Portugal do alto de um promontório, o ano de 1974, ponto a partir do qual é possível, entre continuidades e rupturas, esboçar um antes e um depois na nossa história contemporânea. O Estado Novo, o 25 de Abril, a integração europeia e a “normalidade democrática” – matéria exposta para indagar, de uma forma mais evocativa do que ilustrativa, essa abstracção que leva o nome de “identidade portuguesa”. E como vem sendo habitual no trabalho deste colectivo (recordemos Para Além do Tejo e Por Detrás dos Montes), essa indagação faz-se por via de uma contida e expressiva rede de gestos e músicas, que quase prescinde da palavra para comunicar. Onze actores contam então com o corpo o tempo e o modo deste país eternamente adiado, levantando pequenas fábulas sobre a “efemeridade da utopia”, para pegarmos nas palavras do encenador Miguel Seabra, esse superlativo orquestrador de sentidos. Com 1974, retomamos contacto com o Meridional num momento particularmente feliz do seu percurso: foi distinguido em 2010 com o XII Prémio Europa Novas Realidades Teatrais, atribuído pela União dos Teatros da Europa.

dimanche 16 janvier 2011

dimanche 9 janvier 2011