Côme
Les collines entourant l'emplacement actuel de Côme ont été habitées, depuis au moins l'âge du bronze, par une tribu celte des Orobii. Des vestiges d'établissements sont encore présents dans les bois des collines au sud-ouest de la ville.
Autour du Ier siècle av. J.‑C., le territoire a été soumis aux Romains. Le centre ville était situé sur les collines voisines, mais il a ensuite été déplacé à son emplacement actuel par ordre de Jules César, sur ce qui était le marécage près de la pointe sud du lac desséché. Le plan de la ville fortifiée est une grille typique de Rome de rues perpendiculaires. La commune nouvellement créée a été nommé Novum comum et avait le statut de municipe.
En 774, la ville se rendit à l'invasion dirigée par les Francs de Charlemagne, et devint un centre d'échange commercial.
En 1127, Côme a perdu une guerre de dix ans avec la ville voisine de Milan. Quelques décennies plus tard, avec l'aide de Frédéric Barberousse, Côme a pu se venger quand Milan a été détruite en 1162. Frédéric décida la construction de plusieurs tours défensives autour de la périphérie de la ville, dont une seule, le Baradello, demeure.
Par la suite, l'histoire de Côme a suivi celle des Ducs de Milan, avec l'invasion française et la domination espagnole jusqu'en 1714, lorsque le territoire a été conquis par les Autrichiens. Napoléon est arrivé en Lombardie en 1796 jusqu'en 1815, lorsque la domination autrichienne a repris après le Congrès de Vienne. Enfin, en 1859, avec l'arrivée de Giuseppe Garibaldi, la ville fut libérée des Autrichiens et elle fut intégrée au royaume nouvellement formé de l'Italie sous la Maison de Savoie.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, après avoir traversé Côme lors de sa fuite vers la Suisse, Benito Mussolini a été fait prisonnier, puis abattu par des partisans à Giulino di Mezzegra, une petite ville sur la rive nord du Lac de Côme.
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